Parmi les militaires tués, figure notamment un officier, selon un responsable militaire. Les autres morts sont quatre militants soupçonnés d'appartenir au groupe islamiste Jaish-e-Mohammed basé au Pakistan.
Cette audacieuse attaque - rare en dehors du territoire disputé du Cachemire - a été déclenchée samedi vers 03H30 (22H00 GMT vendredi) contre la base de Pathankot, dans l'Etat du Pendjab (nord de l'Inde).
Lancé une semaine après une visite surprise du Premier ministre Narendra Modi au Pakistan - la première d'un chef de gouvernement indien en 11 ans -, cet assaut menace l'amorce de détente entre les deux puissances nucléaires.
Un bilan communiqué samedi avait fait état de sept morts: trois militaires et quatre des membres du commando.
Mais un responsable militaire indien a indiqué à l'AFP sous couvert de l'anonymat qu'une des victimes était un lieutenant-colonel de la Garde de sécurité nationale (NSG), une unité d'élite.
Il a précisé que cet officier avait été blessé dimanche avec deux autres militaires dans l'explosion d'une bombe qu'ils tentaient de neutraliser.
Rochelle D'Silva, porte-parole de l'armée de l'air, a précisé de son côté que trois des 12 militaires blessés samedi avaient succombé à leurs blessures.
L'une des victimes est Subedar Fateh Singh, qui avait remporté en 1995 la médaille d'or en tir aux championnats du Commonwealth de tir, a-t-elle ajouté.
A une cinquantaine de kilomètres de la frontière pakistanaise, la base de Pathankot a une importance stratégique pour l'armée indienne, car elle abrite des dizaines d'avions de combat.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousA lire aussi
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.