Son neveu Ali al-Nimr, mineur au moment de son arrestation, ne figure pas parmi les personnes exécutées.
Le cheikh Nimr al-Nimr, virulent critique de la dynastie sunnite des Al-Saoud, a été la figure de proue d'un mouvement de contestation du gouvernement qui avait éclaté en 2011 dans l'est de l'Arabie où vit l'essentiel de la minorité chiite. Cette communauté se plaint d'être marginalisée dans ce pays majoritairement sunnite.
Il avait été condamné à mort en octobre 2014 pour "sédition", "désobéissance au souverain" et "port d'armes" par un tribunal de Ryad spécialisé dans les affaires de terrorisme.
Parmi les personnes exécutées figurent aussi des sunnites condamnés pour leur implication dans des attentats meurtriers revendiqués par le groupe jihadiste Al-Qaïda en 2003 et 2004, ainsi qu'un Egyptien et un Tchadien.
Il s'agit des premières exécutions de l'année 2016 dans ce royaume ultra-conservateur qui avait exécuté 153 personnes l'année dernière, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousA lire aussi
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.