Ce jour là, la victime, handicapée à 80% à cause d’une longue maladie, traverse la place de la Résistance et se dirige vers la pharmacie. Il longe la statue dorée de Jeanne d’Arc, au pied de laquelle s’attroupe un groupe de SDF. Avisant une casquette abandonnée, la victime entreprend de la poser sur le crâne d’un des SDF endormi. C’est alors que deux d’entre eux lui "sautent" littéralement dessus, le cognent et poursuivent les coups contre leur victime à terre, visant aussi la tête. Un automobiliste voyant la scène appelle les pompiers tandis que le directeur d’un organisme qui lutte contre l’exclusion sociale (Coordination Accueil Orientation) se précipite pour faire stopper le "massacre". A l’audience, les deux prévenus reconnaissent les faits mais ne se souviennent absolument pas de ce qui pourrait "expliquer" leurs violences.
Alcoolémie : jamais à taux zéro
E.R, 51 ans, 24 mentions à son casier judiciaire, n’a connu qu’une dizaine d’années de stabilité quand il était marié et salarié. Il est aujourd’hui veuf et licencié. Son compagnon d’infortune, G.M, 31 ans, est SDF depuis deux ans après avoir perdu son logement. Les deux compagnons d’infortune passent leur journée à boire, dès le matin. Et ne redescendent en fait jamais à un taux d’alcoolémie zéro. En récidive, E.R et G.M ont écopé chacun de 30 mois d’emprisonnement dont six mois assortis d’un sursis comportant une mise à l’épreuve de deux ans. La victime verra son indemnisation définitivement fixée après expertise médicale mais il lui a déjà été attribuée une provision de 5 000 euros.
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