Le 16 janvier dernier, alors qu’il venait de devenir majeur, il avait refusé de se soumettre aux policiers de la brigade d’Hérouville Saint-Clair et les avait insultés. À l’audience, alors qu’il a déjà quatre mentions à son casier judiciaire pour vol, menace et destruction d’un bien, conduite sans permis, violence avec port d’arme, son avocat le présente comme un jeune déscolarisé depuis le CM2 à cause d’un comportement inadapté. Le prévenu explique à la présidente, S.G, qu’il avait bu et que c’est cela qui a provoqué son "dérapage". Il insiste également sur le fait qu’il suit assidument une formation en espaces verts, afin de trouver du travail. Le tribunal le condamne alors à 105 heures de travail d’intérêt général (TIG) et à indemniser les trois policiers injuriés de 150 euros chacun.
Relaxé du jet de pierre
Vendredi 20 mai, le même M.C comparaissait à nouveau, cette fois avec son ami S. Ensemble, le 29 avril dernier, alors qu’ils croisaient un couple, l’un d’eux a giflé sans raison la femme. Son compagnon, qui veut alors la défendre, est roué de coups par les deux jeunes, pieds et poings à l’appui. Au tribunal, la justice reproche aussi à M.C un jet de pierre sur un véhicule de police commis le 1er avril dernier. "J’ai besoin d’aide", répète-t-il alors sur un ton presque pleurnichard. Pour les policiers, par la voix de leur avocat, celui-ci serait, plutôt qu’un jeune majeur malmené par la vie, "un véritable petit caïd", à tel point que la victime tabassée n’aurait pas osé porter plainte, par peur des représailles. Finalement, le tribunal a condamné M.C à deux ans de prison dont 18 mois avec sursis. Il a été immédiatement incarcé. Il a toutefois été relaxé du jet de pierre sur le véhicule de police, au bénéfice du doute.
Son acolyte a quant à lui hérité de six mois de prison avec sursis.
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