Partis de la place Saint-Patrice, 300 personnels de l'hôpital de Bayeux ont en effet bruyamment parcouru la rue principale, stationné devant les bureaux de la direction de l'établissement, rejoint leurs collègues de la maison de retraite du Champ Fleury, en grêve depuis un mois, et bloqué le bypass.
Le cortège s'est formé dans la foulée du comité technique d'établissement organisé très tôt ce matin. Très remontés, réunis en intersyndicale, ces 300 agents qui ne travaillaient pas ce matin, ont pris cette initiative "plus vue à Bayeux depuis plus de dix ans" pour défendre leurs acquis. Alors que la direction de l’établissement, confrontée à un déficit de 1,2 million d’euros, est contrainte par l'Agence régionale de Santé de signer un contrat de retour à l’équilibre, le personnel redoute une diminution des effectifs.
"La direction nous a annoncé cela il y a un mois. Leur solution passe par un retour sur nos acquis sociaux. C'est inacceptable", précise Jean-Paul Hamel, de la CGT. Les agents craignent que la direction ne revienne sur les 19 jours annuels de RTT, des conditions d’avancement spécifiques au centre hospitalier de Bayeux ou des journées de congés acquises, avant les départs en retraite, des acquis considérés comme faisant partie "des plus avantageux de la région". Selon les syndicats, au cours du Comité d'établissement, le directeur de l'établissement hospitalier, Alain Quinquis, aurait précisé aux salariés que l'hôpital était contraint de faire des propositions rapidement sous peine de subir les décisions de l'ARS. "Il nous a fait comprendre que si nous ne bougeons pas, l'ARS va prendre la main, quitte à l'écarter, pour prendre des mesures. C'est uen forme de chantage".
Dans notre édition de cette semaine, Alain Quinquis précise que "l'hôpital de Bayeux vit au-dessus des moyens qui lui sont attribués", explique le déficit par "une baisse d'activité dans certains domaines, l'attribution moins importante de crédits, la diminution de certains tarifs" et recommande de "surveiller la facturation des soins, réfléchir au moyen de développer de nouvelles activités, passer au crible l'organisation des services et, de supprimer une dizaine de postes". Rappelons que l'établissement emploie 1300 agents et est engagé dans une restructuration très importante puisqu'un plateau technique de 17 millions d'euros est en cours d'achèvement. C'est suffisamment rare pour être souligné. Une manifestation imposante a traversé toute la ville de Bayeux ce matin, jeudi 26 mai. Partis de la place Saint-Patrice, 300 personnels de l'hôpital de Bayeux ont en effet bruyamment parcouru la rue principale, stationné devant les bureaux de la direction de l'établissement, rejoint leurs collègues de la maison de retraite du Champ Fleury, en grêve depuis un mois, et bloqué le bypass.
Le cortège s'est formé dans la foulée du comité technique d'établissement organisé très tôt ce matin. Très remontés, réunis en intersyndicale, ces 300 agents qui ne travaillaient pas ce matin, ont pris cette initiative "plus vue à Bayeux depuis plus de dix ans" pour défendre leurs acquis. Alors que la direction de l’établissement, confrontée à un déficit de 1,2 million d’euros, est contrainte par l'Agence régionale de Santé de signer un contrat de retour à l’équilibre, le personnel redoute une diminution des effectifs.
"La direction nous a annoncé cela il y a un mois. Leur solution passe par un retour sur nos acquis sociaux. C'est inacceptable", précise Jean-Paul Hamel, de la CGT. Les agents craignent que la direction ne revienne sur les 19 jours annuels de RTT, des conditions d’avancement spécifiques au centre hospitalier de Bayeux ou des journées de congés acquises, avant les départs en retraite, des acquis considérés comme faisant partie "des plus avantageux de la région". Selon les syndicats, au cours du Comité d'établissement, le directeur de l'établissement hospitalier, Alain Quinquis, aurait précisé aux salariés que l'hôpital était contraint de faire des propositions rapidement sous peine de subir les décisions de l'ARS. "Il nous a fait comprendre que si nous ne bougeons pas, l'ARS va prendre la main, quitte à l'écarter, pour prendre des mesures. C'est uen forme de chantage".
Dans notre édition de cette semaine, Alain Quinquis précise que "l'hôpital de Bayeux vit au-dessus des moyens qui lui sont attribués", explique le déficit par "une baisse d'activité dans certains domaines, l'attribution moins importante de crédits, la diminution de certains tarifs" et recommande de "surveiller la facturation des soins, réfléchir au moyen de développer de nouvelles activités, passer au crible l'organisation des services et, de supprimer une dizaine de postes". Rappelons que l'établissement emploie 1300 agents et est engagé dans une restructuration très importante puisqu'un plateau technique de 17 millions d'euros est en cours d'achèvement.
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