Onze degrés. C'est la température moyenne en ces jours qui précèdent Noël. Si le froid a tenté de s'imposer mi-novembre, c'est bien la douceur qui a repris le dessus. Pourtant, aux abords du marché de Noël de Rouen, le traditionnel vin chaud ne manque pas de clients. Un petit verre avant une délicieuse balade rouennaise.
1re étape, nous y sommes, la place de la Calende. Elle s'est transformée depuis l'année dernière. Fini l'énorme toboggan qui ornait la place au grand damn des commerçants et des riverains. Cette année, elle retrouve ses lettres de noblesse avec le chalet des automates et le carrousel, d'ordinaire installé dans le marché de Noël. "Notre venue ici, c'est surtout parce que la ville n'avait pas la possibilité d'animer la place de la Calende", indique le propriétaire du carrousel Jean-Patrick Samaran, qui s’accommode tant bien que mal de son emplacement. Si l'annulation de la foire Saint-Romain a pu sevrer les enfants de manèges, "on entend souvent que le budget foire n'a pas été utilisé, donc qu'ils peuvent se permettre un tour". De là, les effluves du marché de Noël ne percent pas encore, mais les musiques de Noël diffusées par Jean-Patrick mettent dans l'ambiance.
2e étape : l'explosion de saveurs se fait à deux pas de la Cathédrale. Je croise Margaux un sac à la main. "Aujourd'hui, j'ai fait des courses, mais que pour moi", avoue-t-elle, un sourire aux lèvres. À l'intérieur de son sac, du nougat, vendu par Francis Linant sur le marché mais également quelques vêtements achetés pour elle. Un Noël avant l'heure pour mon amie.
3e étape : le stand de Tracy Massin, qui vend des bonbons des Vosges pour la première fois à Rouen. "Les Rouennais sont sympathiques et semblent heureux de retrouver nos bonbons, qui ne se vendent pas ailleurs", confie la vendeuse. Des confiseries naturelles, fabriquées à l'ancienne. Des bonbons "vieux comme le monde" selon Tracy. À goûter absolument : la saveur coquelicot.
4e étape : place du Vieux-Marché. Pas de chalet, mais une grande roue, tenue par Fabrice Degousée, qui regrette "qu'il n'y ait pas d'autres manèges dans le quartier". Si le lieu prend des allures féeriques grâce à la roue de près de 50m de haut, le commerce semble pâtir de sa situation géographique. Suite de la promenade, en direction de la gare.
5e étape. Là, un célèbre restaurant propose du canard à la rouennaise. Une recette qui date de 1933. "Nous utilisons le canard de Duclair, qui est en fait le croisement du canard sauvage et de la canne de basse-cour. Ses filets sont très développés et abondants en jus et en sang", confie Julien Marchal-Guéret, directeur de l'hôtel de Dieppe depuis 15 ans. Là, c'est devant le client que le canard est préparé. "C'est un mets connu de par nos frontières, certains étrangers viennent à Rouen juste pour y goûter", assure le directeur. Quatre restaurants le proposent aujourd'hui à Rouen.
Les sensations ne se terminent pas là. La journée se conclura par un dîner au 6e Sens, rue Thomas Corneille… (Voir P18)
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