François Hollande a appelé mardi à la "solidarité" et à la "fraternité" mais aussi à renouer avec "l'optimisme" après une année 2015 "terrible et douloureuse" marquée par les attentats de janvier et du 13 novembre.
Lors d'une remise de prix à l'Elysée récompensant des projets d'innovation sociale, le président de la République a également estimé que "tout" devait "être essayé" contre le chômage.
"Dans le domaine de l'emploi où jamais tout n'a été essayé, ma formule c'est que tout doit être essayé. Tout et partout", a-t-il affirmé devant les 16 lauréats de la 4e édition d'un concours baptisé "La France s'engage".
"En cette année terrible et douloureuse", il s'agit de "montrer que dans notre pays il y a des millions de bonnes volontés qui ne demandent qu'à servir", a poursuivi le chef de l'Etat, dans ce qui devrait être sa dernière intervention publique avant ses v?ux de Nouvel an.
M. Hollande a rendu un hommage particulier à l'un des lauréats, Claude-Emmanuel Triomphe, très grièvement blessé dans les attentats du 13 novembre et qui a reçu son prix allongé sur un brancard.
"Malgré les blessures, malgré pour l'instant un handicap, il a voulu continuer. C'est le sens justement du prix qui lui a été décerné aujourd'hui", a-t-il souligné.
Face aux épreuves, il a également mis en avant les valeurs de "solidarité" et de "fraternité".
"En réalité ce qui menace notre société, ce sont les murs : les murs entre les individus, les murs entre les territoires, les murs entre les catégories sociales, les murs entre les croyances, les convictions", a ainsi souligné le président de la République.
"L'isolement, le sentiment de relégation, d'abandon c'est ce qui à un moment peut faire tourner les esprits les plus républicains", a aussi mis en garde M. Hollande après les élections régionales des 6 et 13 décembre marquées par une poussée sans précédent du Front national.
"+La France s'engage+, c'est le rendez-vous de l'optimisme concret et de l'imagination citoyenne", a également vanté le chef de l'exécutif qui a hissé cette initiative au rang de "grand chantier présidentiel".
"Il faut de l?optimisme, y compris lorsque nous sommes touchés par des drames, parce que ce que veulent ceux qui nous agressent, c'est nous diviser, nous séparer, c'est nous laisser dans le doute sur nous-mêmes, c'est noircir l'avenir, empêcher les projets", a-t-il martelé.
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