Pour la deuxième édition régionale de Créadie, le prix du microcrédit, l'Adie a récompensé trois entrepreneurs. Thierry Lurienne, son directeur régional, résume le principe du microcrédit et qui y est éligible : "Nous aidons ceux qui ont un projet de création d'entreprise ou qui l'ont créée il y a moins de cinq ans. Ils ont besoin d'un prêt de moins de 10 000€ que les banques classiques ne veulent pas leur accorder. Chaque année, nous aidons ainsi plus de 200 personnes, dont 230 en 2015."
Le prix de l'accomplissement personnel à une naturopathe
Il est remis par le Régime Social des Indépendants à Christelle Koehlofer, 44 ans, naturopathe et réflexologue qui utilise les huiles essentielles pour son travail. Aveugle de naissance, cette Euroise s'est depuis installée à Orléans : "Avec cette activité, je voulais d'abord montrer que l'on peut faire de son handicap quelque chose de positif. Je suis non voyante et en massage, il y a plein de chose que l'on perçoit davantage. Je veux aussi prouver que les métiers du bien-être, c'est du sérieux, pas du charlatanisme."
Le prix du développement économique à un restaurateur
Il est remis par la Caisse des Dépôts à Said Jafar Afzali, 38 ans, gérant d'un restaurant afghan rue des Augustins à Rouen. Ancien réfugié politique installé en France depuis 2000, Said Jafar Afzali a occupé plusieurs postes avant de lancer son propre restaurant : "Les banques ne voulaient pas me parler parce que j'étais au chômage. Toutes les portes m'étaient fermées. Et je voulais faire quelque chose avec mes compétences, et la restauration, c'est le métier que j'aime, avec lequel je voulais gagner ma vie." Une ambition qui a abouti : après un prêt de 6000 € de l'Adie, le restaurateur a créé le Nawab et a embauché deux employés.
Le prix Jeunes pour un magasin solidaire
Il est remis par la Banque Populaire à Laurie Michalcak, 19 ans, fondatrice du magasin de vente de vêtements d'occasion La p'tite Boutique à Caudebec-lès-Elbeuf. Une enseigne solidaire dont elle précise le principe : "Je récupère des vêtements d'occasion que je rachète ou que l'on me donne en porte-à-porte. Je les revends ensuite à petit prix pour aider les personnes en difficulté sur un territoire qui en compte beaucoup." Dans son cas ausi, le crédit de 6000€ versé par l'Adie a eu son importante : "Etant jeune, personne ne croyait en moi, il a fallu me battre." Ouverte en mars 2015, la boutique fonctionne bien, à tel point que Laurie envisage à terme d'ouvrir une seconde boutique.
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