En avril dernier, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait révélé en une anomalie "sérieuse" sur la cuve de 'EPR de Flamanville, pièce cruciale du cœur du futur réacteur nucléaire. C'est plus précisemment la composition de l'acier utilisé pour le fond de la cuve et son couvercle qui avait été pointée du doigt. Dès lors, la ministre de l'écologie avait annoncé de nouveaux contrôles sur la cuve, supervisés par l'ASN.
Le gendarme du nucléaire a donné, ce samedi 12 décembre, son feu vert au lancement du programme d'essais, menés par le concepteur de la cuve, Areva. Il s'agit pour l'industriel de démontrer la résistance du couvercle et du fond de la cuve. Ce programme d'essais avait auparavant été validé par un groupe d'experts, en octobre. Areva devra donc mener ces tests "sous réserve de la prise en compte des observations et demandes de l'ASN".
"Cuve irremplaçable" selon Greenpeace
Ces tests chimiques et mécaniques se dérouleront sur plusieurs mois. L'ASN décidera, en fonction des résultats, l'utilisation possible ou non de la cuve de l'EPR. Cette décision cruciale pour le chantier devrait intervenir au second semestre 2016. En avril dernier, Greenpeace affirmait que cette cuve est "irremplaçable" et impossible à réparer "au risque de détruire tout ce qu'il y a autour".
La facture de l'EPR de Flamanville, dont le chantier accumule les retards et surcoûts, est aujourd'hui estimée à 10,5 milliards d'euros.
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