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Paris (AFP). Le compte à rebours pour 2017 est enclenché, guerre chez Les Républicains

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Paris (AFP). Le compte à rebours pour 2017 est enclenché, guerre chez Les Républicains
Nicolas Sarkozy lors de son discours à l'issue du deuxième tour des élections régionales, le 13 décembre 2015 à Paris - AFP
Au lendemain de régionales sans véritable vainqueur, la campagne pour la présidentielle de 2017 est lancée, et les couteaux sont sortis dès lundi à droite avec l'éviction de Nathalie Kosciusko-Morizet de la direction des Républicains par Nicolas Sarkozy. Devant des journalistes, l'ancien chef de l?État a plaidé pour "une nouvelle équipe" dans "un souci de fond et de cohérence". "Penser que le parti se renforce en s'épurant, c'est une vieille idée stalinienne", a réagi NKM. "Moi, je n'échange pas mes convictions contre une place", a ajouté celle qui avait contesté la stratégie de M. Sarkozy du "ni-ni" face au FN, et qui l'avait bruyamment rappelé dimanche soir. Alain, Juppé, l'un des rivaux de M. Sarkozy à la primaire de la droite pour la présidentielle de 2017, a estimé que "l'exclusion n'est jamais une bonne réponse". L'éviction de NKM risque d'occulter l'un des principaux débats en cours chez Les Républicains: faut-il avancer la primaire à droite prévue fin novembre 2016? "Avant l'été" comme l'a suggéré lundi Luc Chatel, conseiller politique de Nicolas Sarkozy? C'est clairement non pour François Fillon, qui y est "totalement hostile". Bruno Le Maire, lui, n'en voit "pas l'intérêt". Qui est le vrai vainqueur des régionales? En nombre de sièges, de régions et de voix, la droite est la gagnante du scrutin. Mais, malgré la conquête de l'Ile-de-France, qui lui échappait depuis 17 ans, et de Rhône-Alpes-Auvergne, la vague bleue n'a pas eu lieu. Deux des sept futurs présidents de région -Xavier Bertrand dans le Nord et Christian Estrosi en Paca- et dans une moindre mesure un troisième -Philippe Richert dans le Grand Est- ont bénéficié du "front républicain" dicté par le PS qui, donné moribond, parvient à garder cinq régions. - Hollande reste dans la course - Incapable de ravir une région, le Front national a encore pâti du "plafond de verre", mais tous ses voyants sont au vert. Le parti d'extrême droite a totalisé 6,8 millions de voix (27,39%) dimanche soir, améliorant même le record établi par Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle de 2012, avec vingt points de moins de participation. Paradoxalement, sa défaite dans le Nord fait plutôt les affaires de Marine Le Pen, libre, d'ores et déjà, de préparer le grand rendez-vous de 2017. Mais, malgré des scores en progression, la grande question demeure au FN: comment franchir la dernière marche, seul contre tous et sans alliances? "La stratégie, je crois, n'est pas parfaite", a avancé lundi le patriarche Jean-Marie Le Pen, qui, après son exclusion du parti qu'il avait fondé, appelle à "refaire l'unité" du Front pour fédérer plus largement le "camp national". A gauche, le soulagement est perceptible: cinq régions conservées (Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, Bretagne, Centre-Val-de-Loire, Bourgogne-Franche-Comté) et un barrage efficace face au FN dans les deux régions où la gauche s'est sacrifiée en se désistant, ce qui pourrait conforter le Premier ministre Manuel Valls dans sa stratégie. Discret pendant la quinzaine électorale, absorbé par la situation internationale et la COP21, qui s'est soldée par un succès, le président François Hollande peut être relativement satisfait: ses possibilités de réélection en 2017 ne sont pas anéanties, la gauche de la gauche sort éclatée du scrutin et le réflexe anti-FN a fonctionné. La tâche, pour le chef de l?État, n'en est pas moins immense: orchestrer, en moins de dix-huit mois, une solide alliance de la gauche à laquelle le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis semble déjà travailler en appelant à une "inflexion" pour "faire barrage aux inégalités" et au "précariat". Manière aussi de préempter sans attendre le discours des "frondeurs", pour ne pas laisser le débat se disperser à gauche. Comme il l'avait promis dès dimanche soir, M. Valls prépare "un ensemble de mesures nouvelles pour l'emploi" qui seraient mises en place "rapidement", a-t-on appris lundi de source gouvernementale.

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