“Il s’agit de trouver de nouvelles propriétés à certains matériaux pour leur permettre de lutter plus longtemps contre l’usure, ou de leur attribuer de nouvelles applications”, explique Frédéric Guernalec, le responsable de cette entreprise surprenante nommée Quertech, maintes fois primée pour ses innovations. “Nous travaillons à la fois pour l’automobile et l’aéronautique dans la mesure où certains défis sont communs aux deux secteurs, comme celui de faire baisser le poids des voitures ou des avions”, explique-t-il. Mais pour savoir quel est l’objet volant ou le véhicule qui a profité du savoir faire de cette entreprise bas-normande, hors de question. “C’est top secret” !
4 000 embauches
Une chose est sûre, les sociétés liées au secteur de l’aéronautique, de l’aérospatiale et du nucléaire ont de quoi s’épanouir dans la région. Le réseau Normandie AeroSpace (NAE), qui regroupe 45 entreprises, dont 17 en Basse-Normandie, vient d’informer que le secteur comptait recruter 4 000 personnes au cours des cinq prochaines années. “Non seulement les commandes sont en hausse, mais en plus la population des chercheurs vieillit et il faudra la remplacer”, explique Philippe Eudeline, le président de NAE. Entre la Haute et la Basse-Normandie, environ 10 000 personnes travaillent de près ou de loin pour l’aéronautique, pour un chiffre d’affaires global qui approche les 2 milliards d’euros.
“Nous allons embaucher ces prochains mois”, confirme Frédéric Guernalec, persuadé “que la région dispose de formidables capacités vis-à-vis des matériaux, une filière qui intéresse non seulement l’aéronautique, mais aussi le nautisme et l’agroalimentaire”.
C’est une belle opportunité pour Caen, d’autant que la ville dispose déjà de sites de formation performants comme l’EnsiCaen, qui pourrait en appeler d’autres.
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