Chemin faisant, ils clanchent les portières de diverses automobiles afin de voler des objets dans les voitures qui ne sont pas verrouillées. Une fois leurs méfaits accomplis, ils laissent les portières béantes. Alerté par ce manège, un témoin appelle la police. Sur place, les forces de l’ordre repèrent des jeunes à vélo qui pourraient correspondre au signalement. Ils les surveillent. Mais après avoir entendu un bruit sourd provenant de l’école élémentaire Jean Goueslard, ils voient des lumières s’allumer dans l’établissement. Ils n’ont alors plus qu’à attendre les voleurs et à les “cueillir”, les bras chargés de leurs larcins.
En comparution immédiate dès le lundi suivant, A.C, 24 ans, comparaît détenu, puisqu’en récidive. Son comparse, jeune majeur de 19 ans, comparaît libre. Le plus âgé des deux prévenus présente un casier chargé de neuf mentions et vient de purger une peine de dix mois d’emprisonnement. Il explique : “Il n’y avait rien de prémédité. C’est juste que je n’avais pas encore fêté ma sortie de prison”. Son acolyte confirme : “On avait passé la journée tranquille, c’est le soir qu’on a bu”. Le substitut se contente de pointer “le niveau zéro de ce comportement” révélant “la bêtise la plus crasse”. Les prévenus, en plus de leurs vols, ont en effet marqué les tableaux de l’école d’inscriptions obscènes. A.C a finalement été condamné par le tribunal correctionnel à un an de prison ferme à purger immédiatement après l’audience. Le prévenu de 19 ans a lui écopé de six mois de prison avec sursis et d’un suivi socio-judiciaire de deux ans. Les jeunes hommes devront en outre rembourser leurs dégâts dont le montant sera déterminé lors d’une audience ultérieure.
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