Ingénieur en informatique, il a subi la “crise de 2009” et a été licencié . Il n’est pas parvenu à retrouver un travail qui corresponde à ses diplômes. Vivant en région parisienne, il se résout à commettre des délits afin de continuer à envoyer de l’argent à sa femme, malade, restée “au pays”. Il se rend à Barbès, où il trouve sans difficulté, et contre paiement, la panoplie du “parfait petit fraudeur”. Dans la pochette, qu’il achète 200 ¤, se trouvent de faux documents d’identité, de fausses attestations EDF, de fausses fiches de paye... Il se rend ensuite à Bayeux et à Caen pour acheter du matériel informatique, qu’il revend ensuite. Mais, le 2 décembre 2009, alors qu’il vient d’acheter deux ordinateurs dans un hypermarché de Ifs, il laisse tomber “la pochette”. La direction la récupère et, comprenant l’arnaque, lance un vigile à ses trousses.
Dans la tentative d’immobilisation, celui-ci est blessé. Jugé jeudi 5 mai, M.T a été relaxé d’utilisation frauduleuse de documents administratifs mais a écopé de quinze mois de prison dont sept avec sursis. Il devra aussi s’acquitter de 1 000 ¤ d’amende et rembourser 12 000 ¤ de crédits frauduleusement obtenus.
Dans la tentative d’immobilisation, celui-ci est blessé. Jugé jeudi 5 mai, M.T a été relaxé d’utilisation frauduleuse de documents administratifs mais a écopé de quinze mois de prison dont sept avec sursis. Il devra aussi s’acquitter de 1 000 ¤ d’amende et rembourser 12 000 ¤ de crédits frauduleusement obtenus.
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