3 330 000 habitants en 2014, et un territoire de 30 000 km2 : la Normandie, terre d'Histoire et de gastronomie, est fidèle à sa réputation du "p'tet ben qu'oui, p'tet ben qu'non" pour ces élections régionales. Après des sondages longtemps favorables au représentant de la droite et du centre, Hervé Morin, la Normandie aurait ensuite élu le rassembleur de la gauche à ce second tour, Nicolas-Mayer-Rossignol. Au jour de ce second tour, plus personne n'est sûr.
Au premier tour, Nicolas Bay, du Front National, a bien failli ravir la place de leader à Hervé Morin. Et on s'attend donc à un scrutin particulièrement serré, d'autant que de nombreuses personnalités politiques se sont rués dans les meetings d'entre deux tours en soutien : l'ancien premier ministre François Fillon et l'ancien ministre de l'agriculture, Bruno Lemaire pour Hervé Morin à Caen, et l'actuel ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, pour Nicolas Mayer-Rossignol à Rouen et Cherbourg.
Chacun a mis en valeur des thématiques qui leur sont propres : la gauche a notamment annoncé la recherche d'une politique culturelle très forte, notamment vis-à-vis des jeunes. De son côté, l'union de la droite et du centre a principalement mis l'accent sur l'économie et l'installation au niveau régionale d'un fonds d'investissement.
Côté transports, l'un des enjeux de la région réside sur la fluidification de deux lignes ferroviaires à problèmes : Caen-Rouen et Granville-Paris.
A ce sujet, le Front National a annoncé l'instauration d'une police dans les trains. Sur les autres sujets, le parti bâtit son programme autour de thématiques nationales.
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