A la vue d'un véhicule de la gendarmerie, l'homme dit à sa femme : « Tiens ! Les enculés sont en balade ! »
Les gendarmes, vitres ouvertes, l'ont entendu. Ils l'interpellent. Il est 17h45. Le monsieur décline son identité et subit un contrôle alcootest qui s’avère négatif. Voulant aller chercher ses papiers chez lui, à deux pas, il est retenu par l'un des gendarmes. Il commence à se débattre pour se dégager. Les trois gendarmes le maitrisent, le maintiennent ventre à terre et lui passent les menottes. Il est emmené à la gendarmerie, à vive allure, toutes sirènes retantissant, pour y être placé en garde à vue.
Outrage et préjudice moral
L'homme comparait le 9 décembre pour outrage à personnes dépositaires de l'autorité publique. L'épouse déclare « Il parlait de l'institution en général, pas de ces messieurs en particulier, de plus ses propos m'étaient adressés»
L'accusé est condamné à 500 euros d'amende ainsi qu'à 400 euros de préjudice moral à l'égard de deux des gendarmes qui se sont constitués partie civile. « On se sert d'un bazooka pour écraser une mouche » conclut son avocat.
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