Claude Bartolone, tête de liste PS aux régionales en Ile-de-France, a maintenu vendredi ses propos controversés visant sa rivale Valérie Pécresse (LR), selon lesquels elle défendrait "en creux", "Versailles, Neuilly et la race blanche".
"Je n'enlève aucun des mots qui sont inscrits ici", a-t-il dit sur iTELE, alors qu'on lui soumettait une de ses déclarations dans une interview publiée mercredi soir sur le site de L'Obs: Mme Pécresse "tient les mêmes propos que le FN, elle utilise une image subliminale pour faire peur. Avec un discours comme celui-là, c'est Versailles, Neuilly et la race blanche qu'elle défend en creux".
Il s'exprimait sur les critiques de la droite au sujet de sa gestion de la Seine-Saint-Denis et "l?opprobre jetée sur un million et demi d'habitants" de ce département populaire, selon lui.
"Depuis hier, j'ai la preuve de ce que peut représenter cette défense en creux. Vous savez, c'est défendre une thèse sans jamais prononcer un mot qui correspond à cette thèse", a ajouté M. Bartolone sur iTELE.
Il a ensuite pris un "exemple qui (l)'a beaucoup blessé". "La candidate de M. Sarkozy, a-t-il expliqué, fait un meeting où elle dénonce le système clientéliste de Bartolone et l'idiot, le maire de Juvisy (sur-Orge, Robin Reda, Les Républicains, ndlr) dit +il faut en finir avec cet élu mafieux+. Vous imaginez la violence de ce que cela représente ?"
"Je suis président de l'Assemblée nationale et plus de cinquante ans après mon arrivée en France, on me reproche de ne pas être né en France et d'avoir un père italien. Imaginez ce que ça représente pour tous les enfants des quartiers populaires issus de l'immigration", a-t-il ajouté.
L'entourage de Valérie Pécresse a annoncé jeudi soir qu'elle allait porter plainte pour ces propos contre Claude Bartolone pour "injure aggravée".
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