Pour ce premier meeting d'entre-deux tours et au lendemain de l'annonce de la fusion des listes du Parti Socialiste, de Normandie Ecologie et du Front de Gauche, plus de 500 partisans de Nicolas Mayer-Rossignol se sont massés dans la Halle aux Toiles. La fausse note : dans la salle ne figurent ni Sébastien Jumel, leader du Front de Gauche, ni Yanic Soubien, meneur d'Europe-Ecologie-les-Verts. Des alliés qui sont annoncés dès le lendemain à Mondeville, dans le Calvados.
Entre confiance absolue et optimisme prudent
Pour le reste, Nicolas Mayer-Rossignol s'est entouré du gratin socialiste normand. Du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve à l'ancienne ministre des Sports Valérie Fourneyron en passant par le président de la Métropole Frédéric Sanchez, le maire de Rouen Yvon Robert ou le président de la Région Basse-Normandie Laurent Beauvais, tous sont là.
Les premiers discours oscillent tour à tour entre la confiance absolue – Yvon Robert qui assure que la gauche « gagnera dimanche prochain » - et l'optimisme plus prudent d'une Valérie Fourneyron qui mentionne « une victoire à notre portée ».
Le Front National adversaire numéro 1
Le reste des discours sera avant tout consacré à combattre le Front National, propulsé premier adversaire de la gauche devant Hervé Morin, cité à de rares moments. Du grand absent Laurent Fabius (qui préside en ce moment-même la COP21 à Paris) évoquant en vidéo le programme « économiquement stupide » de Nicolas Bay à Valérie Fourneyron qui veut faire « barrage à la droite et au Front National » tous ont un mot contre le parti de Marine Le Pen. Le dernier mot revient à Nicolas Mayer-Rossignol, le candidat donne dans la rime :
Il y a les diseux, les faiseux... Nous voyons désormais poindre le bloc des haineux.
Nicolas Mayer-Rossignol
Et la tête de liste de mettre en garde les électeurs : « Ce bloc pourrait l'emporter dimanche 13 décembre. C'est loin d'être impossible. Le meilleur est possible mais le pire n'est pas écarté. » Un avertissement suivi d'un encouragement livré à ses troupes : "L'espoir est à quelques encablures."
Bernard Cazeneuve, entre actualité nationale et éloge régional
Après un discours où les remerciements prennent beaucoup de place, Nicolas Mayer-Rossignol laisse la parole à Bernard Cazeneuve. Et si le ministre nationalise son discours, actualité oblige, il n'oublie pas de faire l'éloge de Nicolas Mayer-Rossignol de « son humilité, de sa simplicité, de son exigence de sérieux, de rigueur, de compétence».
Après un premier tour où il est arrivé en troisième position derrière Hervé Morin et Nicolas Bay, Nicolas Mayer-Rossignol en appelle à la mobilisation de la gauche et des abstentionnistes : « La Normandie, c'est vous ! »
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