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Maizières-lès-Metz (France) (AFP). Grand Est: Masseret ira jusqu'au bout, malgré une fronde massive de ses colistiers

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Maizières-lès-Metz (France) (AFP). Grand Est: Masseret ira jusqu'au bout, malgré une fronde massive de ses colistiers
Le candidat socialiste aux régionales dans le Grand Est Jean-Pierre Masseret lors d'une conférence de presse à Maizières-les-Metz, le 8 décembre 2015 - AFP
Lâché par quasiment la moitié de ses colistiers, dont beaucoup ont appelé à voter à droite pour faire barrage au FN, le candidat de gauche aux régionales dans le Grand Est Jean-Pierre Masseret a refusé de céder aux "diktats" et maintenu mardi sa liste au second tour. Cette décision a été immédiatement critiquée par la direction du PS à Paris, qui a appelé M. Masseret à la "responsabilité" et lui a retiré l'investiture. "Une chose qu'on ne peut pas m'enlever, c'est que je suis socialiste. Personne ne peut m'enlever ce titre. Ma vie et mon engagement parlent pour moi", a répondu M. Masseret. Quelques minutes auparavant, le président sortant de la région Lorraine avait proclamé devant ses partisans qu'il comptait mener le combat "jusqu'au bout". "Nous n'avons pas subi les diktats, nous ne nous sommes pas couchés", a-t-il dit en référence aux appels du Parti socialiste, du Premier ministre Manuel Valls et de nombreux ténors locaux du PS, dont les maires de Metz et de Strasbourg. "Nous sommes en campagne pour battre la droite et l'extrême droite, et on est là pour gagner", a ajouté M. Masseret, qui a réalisé dimanche le plus mauvais score de toutes les têtes de listes PS au premier tour des régionales (16,11%). "Nous sommes fiers de ce que nous faisons et de ce que nous allons faire", a encore dit Jean-Pierre Masseret, qui répète depuis des semaines qu'il vaut mieux "affronter le FN" plutôt que l'éviter. Quant aux colistiers frondeurs, il a assuré vouloir les accueillir "parce que nous les aimons". Selon Anne-Pernelle Richardot, tête de liste dans le Bas-Rhin, 90 personnes au total, sur 189, ont indiqué qu'elles souhaitaient renoncer à leur candidature, soit une majorité des candidats membres du PS. Mais seules 71 rétractations ont été enregistrées en bonne et due forme à la préfecture avant le délai légal de 18h - en présence d'un représentant du FN, venu vérifier "le respect du code électoral". Et il aurait fallu de toute façon que la majorité absolue des candidats de la liste -toutes étiquettes confondues- se rétracte, soit 95 personnes, pour que la liste Masseret soit enterrée. - Candidats malgré eux - Tout au long de la journée de mardi, les partisans d'un retrait - et les responsables du parti à Paris - avaient battu le rappel des candidats et tenté de rassembler les rétractations avant l'heure limite. En vain. De ce fait, "une claire majorité absolue des colistiers socialistes sont candidats contre leur gré, ils refusent de participer de quelque manière que ce soit à une victoire du FN dans leur région", a déploré Corinne Narassiguin, une porte-parole du PS. Selon la direction du parti "il est regrettable que la liste déposée par Jean-Pierre Masseret tienne juridiquement mais il est bien clair maintenant qu'elle ne tient pas politiquement". Beaucoup des candidats malgré-eux de la liste ont annoncé qu'ils voteraient pour la liste LR-UDI-Modem de Philippe Richert, dans l'espoir de contrer le candidat FN Florian Philippot. "Quand 70 à 80 personnes souhaitent quitter sa liste, comment peut-il ne pas entendre?", s'est interrogé le candidat de droite en estimant que son homologue socialiste n'allait "pas sortir grandi de cette affaire". "Cela facilite évidemment le chemin de Philippot. Masseret ne peut pas faire semblant de l'ignorer", a-t-il ajouté. Le bras droit de Marine Le Pen, arrivé largement en tête au premier tour avec 36,06% (devant 25,83% pour M. Richert), et désormais bien placé pour l'emporter dans cette triangulaire, a salué mardi le "courage" de son adversaire socialiste. M. Masseret, franc-maçon revendiqué, a en revanche été critiqué par le grand maître du Grand Orient de France, Daniel Keller. La candidate EELV Sandrine Bélier, qui a obtenu 6,7% des voix au premier tour, a appelé mardi à voter pour la liste Richert, de même que le PRG, le Parti de gauche et le PCF. A l'inverse, le maintien de la liste Masseret a reçu le soutien du Mouvement républicain et citoyen (MRC) de Jean-Pierre Chevènement, pour qui "le retrait est une position suicidaire pour la gauche", et de l'ancien syndicaliste lorrain Edouard Martin, aujourd'hui eurodéputé PS.

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