Yann a la musique dans le sang. C'est parce qu'il développe la faculté de reproduire à l'oreille sur le piano familial les mélodies qu'il entend que sa mère l'incite à prendre des cours. Formé à l'école de claviers de Rouen, il intègre la fac de musicologie et le conservatoire de Rouen où il obtient une licence en musicologie.
Londres et Rouen sur un seul CD
C'est le début d'une aventure. "Je suis une personne sensible et j'ai trouvé par le piano le moyen d'exprimer ces émotions. Même si je compose essentiellement de la musique électro, c'est au piano que tout commence." Après trois EP, Yann vient de sortir son premier album Departures, du fait maison à Londres. "Je me suis installé là-bas en 2010. J'ai vite été fasciné par l'énergie de cette ville. Mais j'ai gardé aussi de nombreux souvenirs de Rouen. Dans Departures, on peut entendre des sons de la gare SNCF de Rouen, Normandigital est une ode à la Normandie et Juno Beach un souvenir de vacances." Une influence electro née à son adolescence en écoutant Daft Punk, Air et Étienne de Crécy : "Je voulais savoir comment ces musiques étaient composées alors j'ai commencé à manipuler les machines pour en percer les mystères. Aujourd'hui, j'ai l'ambition de composer pour le cinéma. Ma musique est narrative et se prête à ce genre d'usage. Je collabore d'ailleurs avec Katsu Toby Suda, un jeune cinéaste qui vient de réaliser un documentaire sur mon travail." Après être passé devant la caméra, Yann Dulché se voit bien derrière.
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