La Fédération française de tennis a décidé de confier l'organisation du match France - Canada, au premier tour de la Coupe Davis du 4 au 6 mars, à la Guadeloupe, une première pour les Antilles, a-t-elle annoncé vendredi.
Le bureau fédéral de la FFT a choisi la ville de Baie-Mahault, où le match se déroulera sur terre battue et en extérieur, aux dépens des trois autres candidates: Fort-de-France (Martinique), Rouen (Seine-Maritime) et Albertville (Savoie).
"Je suis ravi que ce premier tour se déroule en Guadeloupe. C'est une première historique. Je dis un grand merci à Yannick Noah et aux joueurs qui sont à l'origine de cette initiative", a souligné le président de la FFT Jean Gachassin.
Cette rencontre marquera le retour du capitaine Noah qui a guidé les Bleus vers le Saladier d'argent en 1991 et 1996. Le lauréat de Roland-Garros 1983, âgé de 55 ans, a été nommé en septembre à la suite du limogeage d'Arnaud Clément pour remettre l'équipe de France sur les rails de la victoire.
La France n'a plus remporté cette compétition depuis 2001, date du dernier de ses neuf succès, sous les ordres de Guy Forget.
Le choix historique des Antilles vient de Noah qui souhaitait à tout prix disputer ce duel sur l'ocre et en plein air avant tout pour limiter les chances du "frappeur" canadien Milos Raonic, 14e mondial et plus à l'aise sur surface rapide.
Cette rencontre, loin de la métropole, devrait aussi enlever un peu de pression aux Bleus, battus en finale en 2014 par la Suisse à Villeneuve-d'Ascq, puis cette année en quart de finale à Londres par la Grande-Bretagne, lauréate du trophée.
Seul l'outre-mer pouvait offrir ce type de condition début mars. A l'origine, la FFT n'avait sollicité que des villes métropolitaines. Mais sur l'insistance de Noah, elle a reporté sa décision, prévue initialement le 13 novembre, à ce vendredi pour laisser le temps à un département des Antilles de présenter un dossier.
La ville de Baie-Mahault a été la plus rapide. Puis Fort-de-France a relancé le suspense en entrant dans le jeu vendredi dernier, à la date limite du dépôt des candidatures.
Malgré des chances plus que réduites, Rouen et Albertville ont maintenu les leurs. Trélazé (Maine-et-Loire), aussi sur les rangs depuis le début, avait pour sa part renoncé.
Le match se déroulera au vélodrome Amédée-Détraux (8.000 places minimum). L'organisation de l'événement impliquera un surcoût, de l'ordre d'un million d'euros (500.000 pour l'aménagement du stade et autant pour acheminer la terre battue), assuré par les collectivités territoriales.
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