Baptisée «Racisme virtuel, conséquences réelles», la campagne, menée depuis cet été au brésil par une ONG, consiste à identifier les auteurs de messages racistes publiés sur les réseaux sociaux. Mais ils ne s’arrêtent pas là ! L'ONG géocalise leurs auteurs, puis achète ensuite un espace publicitaire grand format près du quartier où ils vivent. Dessus, ils impriment les commentaires injurieux en format XXL.
Les militants prennent tout de même le soin de flouter la photo et le nom de l'auteur. L'objectif dernière n'est pas d'accabler et d'attirer la haine sur ce dernier, ce serait aller à l'encontre des principes de l'association. L'objectif est que l'auteur du tweet ou du post aperçoive sur panneau géant, à deux pas de chez lui, son commentaire raciste. L'ONG essaye par ce moyen de provoquer un électrochoc chez ceux qui publient ce genre de propos sur le net et aient honte de lire leur message sur un panneau publicitaire géant.
«Ces gens (qui publient ce genre de commentaires) pensent qu’ils peuvent s’asseoir tranquillement chez eux et faire ce qu’ils veulent sur Internet. Nous ne les laisserons pas faire. Ils ne peuvent pas nous échapper, nous les retrouverons», explique Jurema Werneck, fondatrice de l’association, à la BBC.
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