Karim Benzema, mis en examen dans l'affaire du chantage à la sex-tape exercé sur Mathieu Valbuena, a dénoncé mercredi sur TF1 un "acharnement" lors de sa première prise de parole sur cette affaire.
"C'est de l'acharnement. On m'accuse, on me traîne dans la boue dans tous les sens comme si j'étais un criminel, ce sont des choses horribles", a déclaré l'attaquant de l'équipe de France et du Real Madrid.
"J'ai parlé avec le coeur avec Mathieu Valbuena () Quand j'entends parler de chantage, qu'on a demandé de l'argent, ça me rend fou. Je n'ai pas besoin d'argent", a-t-il ajouté.
"Je ne connais pas les maîtres chanteurs", a-t-il aussi affirmé.
Interrogé sur le contenu des écoutes téléphoniques où il se moque de Valbuena, Benzema dit: "Je regrette d'avoir pris ça à la rigolade avec mon ami (Karim Zenati, ami d'enfance de Benzema écroué dans cette affaire). Je m'en excuse auprès de lui (Valbuena) et de sa famille."
Benzema a été mis en examen pour complicité de tentative de chantage et participation à une association de malfaiteurs. Ces faits sont passibles de cinq ans de prison.
Mercredi, le quotidien Le Monde a publié le compte rendu de l'audition de Benzema devant la juge d'instruction Nathalie Boutard le 5 novembre, lors de laquelle le joueur plaide "un gros malentendu": "Ce n'était que de l'aide, je n'avais rien d'autre derrière la tête, (pas) de chantage ou d'argent".
Mardi, le Premier ministre Manuel Valls a estimé que si Benzema n'était "pas exemplaire, il n'a pas sa place en équipe de France".
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