La plateforme de cybercriminalité est une rareté. Depuis maintenant un an, c'est l'un des fleurons de la section de recherches de la gendarmerie de Caen : elle regroupe cinq enquêteurs spécialisés dans les nouvelles technologies, et qui peuvent s'appuyer sur un réseau de 130 correspondants à même de mener des perquisitions simples et de préparer le travail de ces experts.
"Leurs missions répondent aux trois pôles d'action de la gendarmerie : prévention, anticipation, et répression", relève le lieutenant-colonel Rénald Boismoreau, commandant la section de recherches de Caen à laquelle appartient la plateforme. Son périmètre d'action comprend bien sûr la recherche de renseignements sur le web :
A Caen, la plateforme de cybercriminalité de la gendarmerie a un an
La cellule cybercriminelle vient aussi soutenir les enquêtes judiciaires, en permettant de recouper des informations ou de déceler des indices laissés à l'intérieur de supports numériques. "Aujourd'hui, ce support ne se limite plus aux ordinateurs", constate Rénald Boismoreau.
A Caen, la plateforme de cybercriminalité de la gendarmerie a un an
Cette année, avant les événements terroristes du 13 novembre dernier, le service notait comme au niveau national, une baisse de faits d'apologie de terrorisme sur le web. La plateforme n'a pas modifié son fonctionnement depuis :
A Caen, la plateforme de cybercriminalité de la gendarmerie a un an
Un an après sa création à Caen, la plateforme est sans cesse vouée à évoluer : "elle doit se remettre en cause tous les jours. Chaque jour amène des évolutions en cryptographie ou sur l'ensemble des supports numériques. Elle doit s'adapter aux évolutions législatives aussi : une loi de 2010 permet par exemple des cyber-patrouilles pour lutter contre le crime organisé... Ce sera l'un de nos grands défis pour 2016."
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