D'abord réticent (nous sommes dans les années 50, et la guerre froide fait rage), il finit par accepter et se démène pour éviter à son client la chaise électrique, faisant valoir qu'il pourrait représenter une excellente monnaie d'échange dans l'avenir. Quelques années plus tard, en 1962, c'est la CIA qui contacte James Donovan, en lui demandant de négocier la libération de son client en échange de celle d'un pilote américain dont l'avion, un U2, vient d'être abattu par les Soviétiques.
Si l'on se souvient de cet échange spectaculaire, sur le pont de Glienicke, qui reliait la RDA à la RFA, on se souvient moins de cet avocat qui réussit cette délicate négociation. Ce sujet en or avait tout pour séduire un cinéaste tel que Steven Spielberg. Avec beaucoup de réalisme, il fait revivre l'atmosphère oppressante de cette époque de la guerre froide, de la construction du Mur de Berlin, etc. C'est surtout la personnalité de son héros, brillant juriste et habile orateur, mais aussi profondément sensible aux aspects humains de ses dossiers, qui a séduit le cinéaste.
Surtout, la collaboration des cinéastes Joel et Ethan Coen à la rédaction du scénario a ajouté à cette histoire passionnante des dialogues parfaitement écrits, ainsi que quelques touches d'humour, qui viennent alléger l'atmosphère.
Comédie dramatique américaine. De Steven Spielberg avec Tom Hanks (James Donovan), Mark Rylance (Rudolf Abel), Scott Shepherd (Hoffman), Amy Ryan (Mary Donovan), Sebastian Koch (Wolfgang Vogel), Alan Alda (Thomas Watters) (2h21).
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