Le président américain Barack Obama s'est dit mardi "optimiste" quant au succès de la conférence sur le climat de Paris, soulignant que la lutte contre le réchauffement était un "impératif" pour l'économie et la sécurité.
"Je suis optimiste, nous allons réussir, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Paris, au lendemain des discours de quelque 150 chefs d'Etat et de gouvernement en faveur d'un accord ambitieux pour limiter le réchauffement inédit de la planète.
Le président américain considère que la lutte contre le réchauffement est désormais "un impératif économique et de sécurité auquel nous devons nous attaquer maintenant", car au rythme actuel "nous aurons rapidement à consacrer de plus en plus de nos ressources économiques et militaires () pour s'adapter aux conséquences d'une planète qui change".
Il a aussi précisé la position américaine concernant le caractère contraignant du futur accord. "Les procédures, qui assurent la transparence et des révisions régulières (des engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre), cela doit être légalement contraignant", a-t-il déclaré.
Les Etats-Unis, mais aussi de nombreux pays comme la Chine, estiment que les objectifs chiffrés que chaque pays s'est fixé (par exemple, la réduction de 26 à 28% les émissions de gaz à effet de serre entre 2005 et 2025 pour les Etats-Unis) ne doivent pas faire partie des éléments légalement contraignants de l'accord.
Il a plaidé pour donner "un prix au carbone", l'un des principaux leviers pour favoriser les énergies renouvelables et amener les entreprises à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre.
A Paris, "nous cherchons un accord", a-t-il poursuivi, "qui donne la certitude aux entreprises et aux investisseurs que l'économie mondiale va fermement vers un futur bas carbone". "Cela incitera à des investissements vitaux pour combiner réduction des gaz à effet de serre et croissance économique", a-t-il ajouté.
"Nous cherchons un accord qui garantisse que les pays en voie de développement ont les ressources nécessaires pour éviter un développement sale () et que les nations les plus vulnérables face au changement climatique ont les ressources pour s'adapter", a-t-il expliqué.
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