Dans un communiqué, la DGGN déclare qu'"après une tentative infructueuse, la dépouille d'une des victimes" du vol "a pu être remontée à bord du navire +l'Ile de Sein+" ce jeudi "en début de matinée".
"Restée immergée durant deux années environ à une profondeur de 3.900 mètres, la dépouille, toujours attachée sur un siège de l'aéronef, apparaît dégradée", indique ce communiqué.
"Des prélèvements ont été effectués par les enquêteurs de la gendarmerie sur place et vont être transmis la semaine prochaine en même temps que les enregistreurs de bord, à un laboratoire d'analyse afin de déterminer la possibilité d'une identification des victimes par l'ADN", ajoute la DGGN.
"Les tentatives de relevage (des corps) sont effectuées dans des conditions particulièrement complexes et jusque-là inédites", poursuit le communiqué. "De fortes incertitudes subsistent quant à la faisabilité technique de la remontée des corps", poursuit la direction de la gendarmerie.
Huit personnels de la gendarmerie sont présents sur le navire "l'Ile de Sein" et effectuent des investigations dans le cadre d'une commission rogatoire de juin 2009, selon la DGGN.
Il s'agit de militaires de la gendarmerie des transports aériens (GTA), de la gendarmerie maritime et de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie (IRCGN).
L'opération destinée à repêcher des corps de passagers du vol Rio-Paris d'Air France a débuté mercredi.
Les raisons de l'accident de l'Airbus A330, toujours inexpliqué et qui avait coûté la vie à 228 personnes, pourraient être connues après l'analyse des deux boîtes noires, repêchées dimanche et lundi. Les débris de l'appareil avaient été localisés début avril à 3.900 mètres de profondeur, sur une zone de 600 mètres sur 200.
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