C'est un anniversaire peu ordinaire que fête en 2015 Jean-Jacques Bisman. Le septuagénaire fête sa 45e année dans la peau d'un commissaire-priseur, une longévité rare en Normandie. Plus rare encore, il travaille depuis quatre ans aux côtés de sa fille, Delphine. Car l'étude Bisman est avant tout une histoire de famille.
Un bébé aux enchères
Une histoire qui plonge ses racines il y a plus de 60 ans : "Tout petit déjà, j'allais dans des ventes avec mes parents, mon père étant collectionneur. J'achetais même seul, alors que les mineurs n'en avaient pas le droit", se rappelle, sourire aux lèvres, Jean-Jacques Bisman. Deux choix s'offrent alors au jeune homme : une carrière d'organiste professionnel - il le sera un temps - où devenir commissaire-priseur. Ce sera finalement les enchères : "J'ai prêté serment en 1970, à 27 ans. J'étais l'un des plus jeunes de France." 13 ans plus tard naît Delphine. Elle est rapidement mise dans le bain : "Quand elle était bébé, nous mettions son couffin derrière l'estrade", s'amuse son père. Ce que confirme sa fille : "Mon père m'a emmené partout, j'ai toujours adoré." Quelques années d'études plus tard, en histoire de l'art et en droit, Delphine est nommée à son tour. Depuis, les deux générations travaillent ensemble : "Nous avons des qualités différentes. Mon père fait beaucoup les inventaires, tandis que je me consacre aux nouvelles technologies." Et alors que Jean-Jacques Bisman voit l'avenir de la profession s'assombrir, Delphine, elle, y croit encore : "La passion nous anime. Et puis, nous découvrons encore des trésors !"
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