Le pape François a quitté lundi Bangui pour Rome, au terme d'une tournée africaine au Kenya, en Ouganda et en Centrafrique, dernière étape dans un pays déchiré par les violences intercommunautaires, a constaté un journaliste de l'AFP.
Au cours de sa visite à Bangui placée sous haute sécurité de la force onusienne (Minusca), le pape s'est notamment rendu dans la matinée à la grande mosquée du PK5, l'enclave des musulmans de la capitale, quotidiennement harcelés par les miliciens chrétiens et animistes anti-balakas.
"Chrétiens et musulmans sont frères", et il faut dire "non à la vengeance, à la violence et à la haine, a-t-il lancé à son arrivée à la mosquée où il a été reçu par le grand imam Nehedi Tidjani, en présence de délégations catholiques et protestantes.
Le pape s'est adressé aux centaines de personnes, dont des déplacés, venues l'accueillir dans l'enceinte de la mosquée, dans une ambiance détendue placée cependant sous haute sécurité avec des Casques bleus postés sur les minarets.
Sujette avant son arrivée à une éventuelle annulation ou modification de programme en raison des risques représentés par le climat ambiant de violences depuis deux ans en Centrafrique, la visite du Pape a été suivie par des dizaines de milliers d'habitants enthousiastes, dans les camps de déplacés, à la cathédrale catholique, à la grande mosquée comme au stade "20.000 places" dans lequel il a participé à une dernière messe, avant de partir pour Rome.
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