> Un groupe intelligent
Les tests de QI pour juger du niveau intellectuel d'un groupe n'existent pas. Mais il est indéniable que Patrice Garande a, à sa disposition, des joueurs bien armés mentalement et à l'ego mesuré. Un résultat qui n'est pas le fruit du hasard. Le coach caennais, appuyé de Xavier Gravelaine et d'Alain Cavéglia, a évincé ces derniers mois de son effectif des éléments qui ne cadraient pas avec la mentalité que le staff inculque : "le club avant tout". Mathieu Duhamel a fait partie du wagon quittant d'Ornano, mais il n'a pas été le seul depuis deux ans et demi.
Patrice Garande répète à l'envi qu'il adore travailler avec ses garçons. "Entre eux, ils discutent de football, ils échangent pour savoir comment améliorer telle ou telle chose. Et quand on travaille ensemble pour corriger les manques, ils sont à l'écoute et veulent progresser. C'est très agréable".
> Un schéma de jeu cohérent
Longtemps la saison passée, le Stade Malherbe s'est perdu dans un 4-4-2 qui ne semblait pas correspondre aux qualités de ses joueurs. Le schéma de jeu s'est alors mué en un 4-3-3 beaucoup plus adapté et qui a permis à Julien Féret, le capitaine caennais, de mieux orchestrer les offensives de son équipe. Caen a moins le ballon, mais l'exploite beaucoup mieux. Le match à Bordeaux (1-4), dimanche 29 novembre, s'est ajouté à la liste des références en la matière.
> Des joueurs qui se sentent bien à Caen
Et pas seulement au club. Les Malherbistes se sentent concernés par leur ville, de quoi favoriser l'alimentation d'une énergie nécessaire pour mouiller le maillot. Dernier exemple en date, Jordan Adéoti, Emmanuel Imorou et Damien Da Silva étaient vendredi soir au Palais des Sports de Caen pour supporter le Caen basket Calvados dans son match victorieux contre Rueil. Certains d'entre eux étaient au Zénith quelques semaines plus tôt pour voir Maxime Beaussire devenir champion de France des super-welters.
> Une colonne vertébrale solide
La colonne vertébrale malherbiste n'a pas changé à l'intersaison. Dans les buts Rémy Vercoutre réalise un très bon début de championnat. Devant lui, Damien Da Silva demeure le patron de la défense et voilà même qu'il se met à marquer (doublé à Bordeaux). Malgré son âge avancé, Nicolas Seube demeure extrêmement précieux à la récupération de balle au milieu de terrain. Julien Féret dans son rôle de chef d'orchestre continue de jouer la bonne partition depuis l'ouverture du championnat. Ces quatre hommes étaient déjà là l'an passé, d'où de nombreux automatismes. A ce carré s'est ajouté Andy Delort, extrêmement combatif, premier défenseur d'une équipe qui préserve sa cage ensemble.
> Une Ligue 1 plus homogène
Certainement la clé la moins agréable à entendre pour les supporters du Stade Malherbe. Hormis Paris, aucune équipe n'apporte actuellement les garanties suffisantes pour laisser penser qu'elle terminera sur le podium en fin de saison. Sur l'exercice 2014/2015, au soir de la 15e journée, le PSG comptait 33 points, soit 5 de plus que Malherbe actuellement. La saison précédente, après le même nombre de matchs, dans la position du dauphin, c'est Lille qui en comptait également 33. Est-ce à dire que la Ligue 1 est moins forte que les années précédentes ? Peut-être. Une chose est sûre : à l'exception du PSG, les grosses écuries ne sont pas au rendez-vous. Lyon, Monaco, Marseille, Saint-Etienne, Bordeaux et Lille ne sont pas sur le podium.
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