Le PSG trace tranquillement sa route en Ligue 1 et s'est assuré du titre honorifique de champion d'automne à quatre journées de la mi-saison, alors que Marseille ne décolle toujours pas mais s'est accroché pour arracher le nul contre Monaco (3-3), dimanche en clôture de la 15e journée.
Paris, si loin
Qualifié en 8e de finale de Ligue des champions, champion d'automne à un peu moins d'un mois de la trêve: le PSG est parti sur des bases très élevées et va aborder 2016 en position de force.
En France, le club détenu par le Qatar n'a pas d'adversaire à sa mesure pour l'empêcher de rafler un 4e sacre national d'affilée. Troyes, la lanterne rouge, l'a appris à ses dépens en étant balayé au Parc des Princes, samedi (4-1).
Avec 13 points d'avance sur Caen, surprenant 2e après sa démonstration à Bordeaux (4-1), le PSG peut voir venir. Ses rivaux habituels sont eux encore plus loin, Lyon (4e) est à 16 longueurs et Marseille (11e) à 22.
Marseille au moral, Lyon en plein cauchemar
Marseille a bien failli subir un 7e revers en L1 face à Monaco, le 4e au Vélodrome. Mais les troupes de Michel sont revenues deux fois au score pour récolter un point précieux (3-3). Un score qui fait de cette journée la plus prolifique de la saison avec 35 buts, devant les 34 buts de la 8e journée. L'inévitable George-Kevin Nkoudou a joué les héros en égalisant à la 82e minute.
L'OM est laborieux et manque de grands talents dans son effectif, hormis l'indispensable Lassana Diarra, la défense est une passoire mais Michel peut au moins compter sur le mental en fer de ses joueurs, qui n'ont perdu qu'une fois depuis le 22 octobre, toutes compétitions confondues.
A Lyon, le classement est meilleur mais l'ambiance paraît plus pesante après la déroute subie à domicile contre Montpellier (2-4), vendredi. Ejecté sans ménagement de toutes les compétitions européennes, défait à quatre reprises en cinq matches, l'OL est en crise et le gardien Anthony Lopes a même évoqué "un sentiment de honte".
La pression monte autour de l'entraîneur Hubert Fournier mais le président Jean-Michel Aulas a surtout voulu pointer du doigt la responsabilité de ses joueurs dans les déboires actuels de l'équipe.
"Je ne vais pas faire ce plaisir à nos détracteurs de me séparer de mon entraîneur. A l'OL, nous sommes tous dans le même bateau. Nous ne paniquons pas, ce n'est pas le genre de la maison. Il est même urgent de ne rien faire", a affirmé M. Aulas au Progrès, émettant en revanche des doutes "sur l'implication de certains joueurs".
Reste à savoir si la fin du parcours continental de Lyon et l'allègement de son calendrier, trop exigeant jusqu'ici pour un effectif de ce niveau, lui sera profitable ou pas.
Lille et Bordeaux, bonjour tristesse
Il n'y a pas eu d'effet Antonetti à Lille. Le successeur d'Hervé Renard au poste d'entraîneur n'a pas réussi à réveiller le Losc pour ses débuts sur le banc à Angers (2-0), samedi. Pire, il se retrouve dans une position de relégable (18e) qui a de quoi inquiéter.
Champion de France en 2011, Lille a vendu tous ses joyaux et a enclenché depuis une lente descente aux enfers. Frédéric Antonetti va avoir du pain sur planche pour redresser la situation.
Bordeaux, englué à une piteuse 14e place, a de son côté subi une véritable humiliation devant son public et aura peut-être du mal à s'en remettre.
Cette lourde défaite fragilise surtout la position de l'entraîneur Willy Sagnol, déjà bien secoué il y a un mois et à court de solutions.
Le président de Bordeaux Jean-Louis Triaud a parlé de "honte" avant de tempérer son propos: "Mon naturel optimisme me ferait penser que c'est plutôt un accident. La claque est tellement grosse, c'est trop gros pour être définitif et permanent".
Résultats de la 15e journée de la Ligue 1 de football:
vendredi
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