Ils s’approchent et enjoignent le conducteur en stationnement à baisser le son. Remarquant son état d’ébriété, ils lui conseillent de ne pas prendre la route dans ces conditions. Vers 23h30, ils voient le camion sur la route et somment le conducteur de s’arrêter. Celui-ci poursuit sa route, stoppe le camion plus loin, puis tente de fuir à travers champs. Il finira par chuter et sera arrêté, après l’appel d’un renfort de deux gendarmes supplémentaires.
Incarcération immédiate
Lundi 2 mai, le conducteur, R.A, entrepreneur de 33 ans, répondait de quatre infractions dont trois en récidive devant le tribunal correctionnel de Caen : conduite en état d’ivresse, conduite sans permis, refus d’obtempérer et outrage aux forces de l’ordre. Son casier judiciaire porte les traces de onze mentions et, fait aggravant, le prévenu est sous aménagement d’une peine de prison antérieure. Il est porteur d’un bracelet électronique. Le prévenu explique que son chantier s’est terminé tôt ce jour-là et que ses équipiers rentraient sur Alençon (Orne). Alors, il a appelé un ami, qui n’est pas venu le chercher. En l’attendant, il a bu entre cinq et sept bières. Stressé et paniqué, il a fini par prendre le volant. À l’audience, il s’excuse de n’avoir pas pensé à prendre un taxi et indique que s’il est emprisonné, son entreprise va devoir déposer le bilan. R.A implore même un délai, de quelques jours seulement, afin d’organiser son incarcération. Rien n’a attendri le tribunal qui l’a condamné à huit mois d’emprisonnement ferme, à effectuer immédiatement. Il ne devra pas repasser le permis avant six mois et verser 300 ¤ à chacun des deux policiers injuriés. À l’énoncé de sa peine, le prévenu s’est effondré.
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