Ici sont accueillis tous les quatre mois, des groupes de dix personnes : des ELANS comme aime à les appeler le responsable Jean-Manuel Nascimento. ELANS est en fait un dispositif qui a pour but d'intégrer socialement et professionnellement des publics identifiés par la Région Basse-Normandie, par la mise en ½uvre d'activités. Les bénéficiaires sont des jeunes qui sortent de l'école comme des personnes cassées par le monde du travail... Ils sont âgés de 17 à 55 ans, explique leur référent. Le Jardin des savoirs leur permet de se reconstruire dans un lieu paisible. Ils peuvent y repenser leur projet de vie. Au travers du jardinage, et de la rigueur qu'impose parfois la nature dans ce qu'elle a de plus beau et de plus contraignant, les participants réapprennent les règles de la vie en communauté. Cela me permet de redécouvrir le rythme du travail, témoigne notamment Pascal, 24 ans.
Quartiers difficiles
Sophie a bénéficié du dispositif il y a plusieurs mois. De retour ce jour-là, pour le plaisir, elle a retenu une chose de son passage au Jardin des savoirs : Il ne faut jamais dire : on ne peut pas. Régulièrement, le groupe est confronté aussi au monde extérieur, étape primordiale pour une accession ou un retour à la vie professionnelle. Dernièrement, nous avons organisé un bar à soupe au Carrefour d'initiatives pour développer l'emploi et les métiers (CIDEME) d'Hérouville. Nous avons aussi réalisé des jardins nomades pour une école, avec des roulettes, indique Jean-Manuel Nascimento. 90% des gens qui viennent ici sont issus des quartiers difficiles de Caen, souligne t-il par ailleurs. Sur la ligne d'horizon, nombreux sont ceux à regarder le CHU, repère urbain indispensable, puis à se retourner sur le Jardin des savoirs, pour y laisser leur trace.
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