Stupeur mondiale ! Au soir du 1er mai, Barack Obama apparaît sur toutes les télévisions américaines et déclare : 'Je suis en mesure d'annoncer aux Américains et au monde que les États-Unis ont mené une opération qui a tué Oussama Ben Laden, le dirigeant d'Al-Qaïda, un terroriste responsable du meurtre de milliers d'innocents.” Selon la Maison Blanche, cette exécution a été opérée par les services spéciaux de l'armée américaine agissant en territoire pakistanais. Et elle n'a fait que trois victimes en plus de Ben Laden lui-même.
Dix ans après le 11 septembre, la vraie revanche américaine ?
Aussitôt des centaines de New-Yorkais se rassemblent autour de Ground Zero, le site de l'attentat du 11 septembre 2001. Des milliers d'habitants de Washington se réunissent devant la Maison Blanche, brandissant des affichettes improvisées Bin Laden is dead !. Une flambée d'enthousiasme s'empare des Etats-Unis d'une côte à l'autre... Dans le reste du monde, la fièvre saisit toutes les salles de rédaction ; des centaines de milliers d'internautes se jettent sur leur clavier. Les questions fusent : où l'avait-on enfin trouvé ? Dans une grotte des zones tribales, là où les insurgés taliban tiennent en échec l'armée pakistanaise ? Pas du tout : dans un immeuble des environs d'Islamabad, la capitale du Pakistan. A-t-on une photo du cadavre ? Oui, mais l'armée américaine ne l'a pas encore diffusée. Celle qui circule sur Internet est un faux. Où est le cadavre ? Disparu à jamais : au début de la matinée du 2 mai, les télévisions américaines CNN et MSNBC annoncent qu'il a été immergé en mer par les forces américaines... Étrange. Faut-il comprendre que les redoutables services secrets pakistanais, qui avaient longtemps protégé Ben Laden, l'avaient finalement laissé tomber ? Faisant ainsi un somptueux cadeau pré-électoral à Obama, que la droite républicaine accusait de faiblesse – voire de sympathies islamiques ?
Interpol appelle à des mesures spéciales de vigilance. Le terroriste le plus recherché au monde n'est plus, mais la mort de Ben Laden ne représente pas la disparition des organisations affiliées à Al-Qaïda ou inspirées par Al-Qaïda, qui continuent et vont continuer à s'impliquer dans des attaques terroristes à travers le monde. Depuis cinq ans, le label Al-Qaïda désigne des organisations dispersées, dépourvues de commandement central. Par exemple Aqmi, le mouvement terroriste qui frappe les intérêts français au Maghreb et en Afrique subsaharienne.
Dix ans après le 11 septembre, la vraie revanche américaine ?
Aussitôt des centaines de New-Yorkais se rassemblent autour de Ground Zero, le site de l'attentat du 11 septembre 2001. Des milliers d'habitants de Washington se réunissent devant la Maison Blanche, brandissant des affichettes improvisées Bin Laden is dead !. Une flambée d'enthousiasme s'empare des Etats-Unis d'une côte à l'autre... Dans le reste du monde, la fièvre saisit toutes les salles de rédaction ; des centaines de milliers d'internautes se jettent sur leur clavier. Les questions fusent : où l'avait-on enfin trouvé ? Dans une grotte des zones tribales, là où les insurgés taliban tiennent en échec l'armée pakistanaise ? Pas du tout : dans un immeuble des environs d'Islamabad, la capitale du Pakistan. A-t-on une photo du cadavre ? Oui, mais l'armée américaine ne l'a pas encore diffusée. Celle qui circule sur Internet est un faux. Où est le cadavre ? Disparu à jamais : au début de la matinée du 2 mai, les télévisions américaines CNN et MSNBC annoncent qu'il a été immergé en mer par les forces américaines... Étrange. Faut-il comprendre que les redoutables services secrets pakistanais, qui avaient longtemps protégé Ben Laden, l'avaient finalement laissé tomber ? Faisant ainsi un somptueux cadeau pré-électoral à Obama, que la droite républicaine accusait de faiblesse – voire de sympathies islamiques ?
Interpol appelle à des mesures spéciales de vigilance. Le terroriste le plus recherché au monde n'est plus, mais la mort de Ben Laden ne représente pas la disparition des organisations affiliées à Al-Qaïda ou inspirées par Al-Qaïda, qui continuent et vont continuer à s'impliquer dans des attaques terroristes à travers le monde. Depuis cinq ans, le label Al-Qaïda désigne des organisations dispersées, dépourvues de commandement central. Par exemple Aqmi, le mouvement terroriste qui frappe les intérêts français au Maghreb et en Afrique subsaharienne.
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