Dans l’agglomération caennaise, ils sont une quinzaine à accueillir chez eux des enfants étrangers qui viennent se faire hospitaliser en France, faute de moyens techniques et financiers dans leur pays.
Redonner un visage
L’engagement de ce couple ne s’arrête pas là. Une idée leur est venue alors qu’ils accueillaient chez eux une Malienne qui ne parlait que le bambara. “Comment se faire comprendre ?” Ils ont fait appel à un chirurgien malien qui avait un projet de dispensaire. Et l’ont créé avec lui à Bamako, capitale du Mali. Depuis novembre 2009, l’établissement baptisé “Daoula”, qui signifie sourire en bambara, langue la plus utilisée dans ce pays, agit pour “redonner ce sourire aux enfants malades”, explique Pierre Guilcher. Il reçoit et soigne les enfants atteints du noma, maladie qui ravage les tissus du visage, causée notamment par la malnutrition, ou victimes de la fente palatine, un défaut de fusion de deux parties du visage. “Le dispensaire réalimente des enfants, avant et après une opération chirurgicale, et les rescolarise si besoin”. En un an, il a déjà accueilli 50 enfants.
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