Un membre des forces spéciales dont le véhicule avait sauté sur une mine le 13 octobre au Mali est décédé des suites de ses blessures, a annoncé jeudi la présidence de la République.
"C'est avec une grande tristesse que le président de la République a appris la mort cette nuit d'un sergent-chef du commando parachutiste de l'air N°10", basé à Orléans-Bricy (Loiret), déclare l'Elysée dans un communiqué.
"Il exprime son profond respect pour le sacrifice de ce sous-officier des forces spéciales" et salue le courage des soldats français engagés "pour consolider la souveraineté du Mali et lutter contre les groupes terroristes".
Trois membres des forces spéciales avaient été blessés en sautant sur la mine, "posée par des groupes terroristes", selon l'Elysée.
L'opération Barkhane compte 3.500 militaires français, dont environ 1.300 au Mali. Elle est concentrée sur la lutte, notamment transfrontalière, contre les groupes jihadistes.
Elle a succédé à l'opération Serval, lancée en janvier 2013 pour traquer les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda qui occupaient depuis plus de neuf mois le nord du Mali.
Le décès de ce soldat porte à dix le nombre de soldats français morts au combat au Mali dans ces opérations.
Fin août, un soldat de 23 ans était par ailleurs décédé à la suite d'un "tir accidentel" effectué par l'un de ses camarades dans l'enceinte d'un camp de la force Barkhane, à Gao.
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