UFC-Que Choisir a annoncé jeudi qu'elle attaquait devant le juge administratif les récents contrats de transports publics en Ile-de-France passés entre les transporteurs (RATP, SNCF) et l'autorité organisatrice (Stif), estimant qu'ils ne défendent pas assez les usagers contre les retards.
"Au vu des graves carences de ces contrats en termes d?exigences de qualité de service et de droits minimaux des usagers, l?UFC-Que Choisir les attaque devant le juge administratif et relance son appel à la mobilisation", a indiqué dans un communiqué l'association de défense des consommateurs.
Les candidats aux élections régionales des 6 et 13 décembre "font de la ponctualité des transports une thématique forte de leur programme () Et pourtant ! Tout est déjà quasiment ficelé dans les contrats de service public signés début octobre par le STIF (Syndicat des transports d'Ile de France), la SNCF et la RATP pour les prochaines années", regrette UFC-Que Choisir.
L'association regrette l'absence "d?un droit au remboursement automatique en cas de retards récurrents", estimant que les contrats ne prévoient qu'"un droit discrétionnaire du président du Stif et celui du transporteur d?accorder () un droit à un remboursement +limité à la valeur d?un demi abonnement mensuel par abonné et par année civile+".
Le Stif, dirigé par le président sortant du conseil régional Jean-Paul Huchon, avait adopté début octobre des nouveaux contrats pluriannuels avec la SNCF (2016-2019) et la RATP (2016-2020). Ils prévoient des investissements d'un montant cumulé de 20 milliards d'euros et le recrutement de 250 conducteurs de bus supplémentaires.
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