Ce 25 novembre au lycée Camille Saint-Saens de Rouen, la 6ème édition du concours a officiellement été lancée. Elle s’adresse à des élèves de secondes, toutes filières confondues, qui peuvent s’y inscrire en formulant la demande auprès de leur établissement scolaire. Les candidats seront jugés selon trois critères : la façon de s'exprimer, (11 points) le fond (6 points) et la présentation (3 points).
Première sélection
Chaque candidat devra rédiger un exposé de 5 à 6 minutes sur une première citation de Nelson Mandela : « L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde ».
Les candidats présenteront leur exposé devant un jury composé par un représentant de la Métropole, de la Région Haute-Normandie, du Rectorat de l'Académie de Rouen, d'un chef d'établissement, d'un professeur des lycées, d'un avocat et d'un représentant de Nutriset.
La finale
les 16 finalistes présenter un exposé de 6 à 8 minutes sur une phrase de Paul Valéry : « Prenons garde d’entrer dans le futur à reculons ». Le jury récompensera un lauréat dans chaque filières (générale, technique et professionnelle) et décernera un prix spécial du jury.
Les 16 candidats de la finale recevront deux places de cinéma et des invitations pour les événements et manifestations de la Métropole. Les lauréats recevront un trophée, 500€ en chèques cadeaux, un abonnement d'un an aux transports en commun de la Métropole, un objet cadeau offert par les partenaires, un prix pour leur établissement de 2500€.
Le concours (créé à l'initiative de Laurent Fabius) vise à valoriser la prise de parole en public rappelait Frédéric Sanchez, Président de la Métropole. "Pour le candidat, ce concours est un exercice original car il n'est pas prévu dans les programmes scolaires."
Hanna Zerguit (lauréate 1er prix 2015), Gawein Le Goff (Lauréat prix spécial du jury 2015) et Adeline Marie (Lauréate 1er prix 2014) ont trouvé cet exercice "très enrichissant". Cela leur a permis de "mieux apprendre à s'exprimer (mais aussi à écouter), de prendre de l'assurance, d'approfondir leurs réflexions et d'avoir une meilleure confiance en eux".
Ils ont reçu l'aide de leurs enseignants, mais aussi de leur famille. "Je répétais souvent pour trouver le ton juste sur chaque mot, se souvient Gawein. Et j'améliorais encore mon texte jusqu'à la dernière minute". Hanna confie avoir travaillé son articulation, tout en prenant soin de ne pas devenir trop technique, "je voulais parler avec mon ressenti." Adeline se rappelle avoir cherché "les belles tournures de phrases à la rédaction et le naturel à l'oral".
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