Nicolas Sarkozy rend hommage aux victimes de l'attentat de Marrakech

8 cerceuils recouverts du drapeau tricolore étaient déposés sur le tarmac de l'aéroport d'Orly. Parmi eux celui de la bayeusaine Salomé Girard, 18 ans.

Nicolas Sarkozy et son épouse Carla Bruni-Sarkozy ont d'abord salué les familles présentes, puis le président de la république s'est incliné devant chaque cerceuil avant que soit interprétée la Marseillaise.

A 18h08, Nicolas sakozy a prononcé un discours en hommage aux victimes "une immense douleur nous réunit, une profonde tristesse...", s'adressant directement aux familles "comment ne pas partager votre peine...".

Nicolas Sarkozy a déclaré "le terrorisme n'a pas choisi ses victimes au hasard, comme on le dit trop souvent...", il a évoqué "une détermination sadique".

Parlant des victimes : "Ils ont succombé au plus lâche des attentats...".

De manière particulièrement émouvante, le président de la république a cité le nom des 8 victimes, en décrivant volontairement, pour donner un visage à  des noms, dans quel conexte elles se trouvaient à Marrakech.

Nicolas Sarkozy a prononcé le nom de la jeune bayeusaine Salomé Girard en ces termes : "... Heureux comme la jeune Salomé Girard, 18 ans, qui se faisait une joie de faire ce voyage... un terroriste fou a décidé de transformer ce rêve d'une vie en cauchemar...".

Nicolas Sarkozy a ensuite réafirmé sa détermination à combattre le terrorisme : "... la France ne laissera pas ce crime impuni... les terroristes savent qu'ils n'auront jamais aucun répit... ils auront à rendre compte de leurs crimes...".

Plus loin, le président fait allusion à la mort de Ben Laden : "Les assassins de la place Djama El Fna seront chatiés comme les instigateurs des attentats du 11 septembre...".

S'adressant aux familles meurtries : "Je vous conjure de vous souvenir de l'engagement que je viens de prendre... La France n'oubliera rien...".

"C'est au nom de tous les français que je me suis incliné devant le cerceuil de ces innocents... La France n'oubliera pas ses enfants déchiquetés par les bombes...".