Manuel Valls a appelé mardi soir "l'islam" à se mettre "debout" pour "couper toute complaisance" envers le jihadisme et le terrorisme, après les attentats meurtriers de Paris.
"C'est un débat qui ne touche pas que la France, qui touche l'Europe, et qui touche le monde: ce salafisme, cet islamisme radical, est né de l'islam", a déclaré le Premier ministre, invité du "Petit Journal sur Canal+".
"Et il faut que l'islam, et c'est un défi considérable, soit capable de se mettre debout pour couper toute complaisance vis-vis de ces terroristes", a-t-il ajouté.
"C'est très important que dans le monde, et bien sûr en France, des voix continuent à s'élever dans l'islam comme cela a été fait ces derniers jours disant: tout cela n'a rien à voir avec l'islam, mais comme c'est né au sein de l'islam aussi, il faut couper cette branche", a déclaré M. Valls.
"C'est une bataille politique, théologique, sociale, culturelle, qui est majeure et qui est loin d'être terminée", selon lui.
"Tous les salafistes ne vont pas vers le terrorisme, mais dans l'islamisme radical il y a une idéologie qui vise à se séparer progressivement de la société et qui peut mener au terrorisme", a-t-il plaidé.
Le Premier ministre a également assuré "ne pas confondre les choses", en soulignant que "l'immense majorité des musulmans français ne supportent pas ce qui s'est passé".
Manuel Valls avait déjà désigné l'islamisme radical et le salafisme, branche fondamentaliste de l'islam, comme les "ennemis" après les attentats de Paris, revendiqués par l'organisation jihadiste Etat islamique (EI).
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