En fin de semaine dernière, le Journal du Dimanche publiait un article sur la radicalisation au sein des centrales nucléaires françaises. Le nom d'un Cherbourgeois, technicien à la centrale de Flamanville, converti à l'islam, est cité dans cet article. Il précise que cet homme, Clément Reynaud, est surveillé par les renseignements, et que son dossier est "pris très au sérieux" par la DGSI.
Au lendemain de la publication, entouré de plusieurs responsables de la mosquée de Cherbourg, l'intéressé a tenu à réagir et apporter des précisions. "Le journaliste indique que j'ai demandé un local à EDF pour prier. Je n'ai en réalité que demandé à pouvoir prier pendant la pause café" indique Clément Reynaud, par ailleurs secrétaire adjoint de l'association culturelle islamique de Cherbourg, qui gère la mosquée.
"Cela crée des tensions et de la haine"
"Depuis 48 heures, je suis dans l'incompréhension. J'étais au courant que j'étais surveillé, cela ne me surprend pas car je travaille sur un site sensible. Mais la mention qui dit que le dossier est pris "très au sérieux" me choque. Cet article est préjudiciable pour moi et mon entourage. Cela voudrait dire que la mosquée accepte un extremiste au sein de son bureau, que la communauté musulmane est complice..." explique Clément Reynaud.
Le jeune homme de 28 ans, qui avait accueilli, il y a quelques jours à la mosquée, les proches d'une victime des attentats de Paris, ajoute : "cela ne crée que des tensions et de la haine, surtout dans un contexte où l'on appelle à la paix et l'unité".
Clément Reynaud
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