Les faits se sont déroulés entre 2006 et 2015 à Truttemer-le-Grand, dans le bocage virois. L’homme, travaillant pour un grand groupe d'assurance, propose des investissements à ses clients. Sa femme, quant à elle, est propriétaire d'un haras de chevaux de courses.
En 2005, le prévenu propose à l'une de ses clientes, une dame d'un certain age et très fortunée, d'investir dans les chevaux. Dans un premier temps, celle-ci refuse, puis en 2006, elle accepte. 135 000 euros d’épargne sont investis dans le haras, auxquelles s'ajoutent des sommes mensuelles. Le temps passe, la dame, n'ayant rien touché, s'impatiente et décide, en 2009 de ne plus rien verser. En 2013, elle perçoit enfin sur les 280 000 euros investis la somme de 3 000 euros. Suite à quoi, elle porte plainte.
Je ne suis pas gestionnaire
« Je suis animateur de ventes et pas gestionnaire », s'explique l'homme. « Un cheval était qualifié, poursuit la femme, mais il est tombé malade, une poulinière sur laquelle nous comptions pour la reproduction, ne peut plus se reproduire... Les chevaux, ce n'est pas comme l'immobilier, ce n'est pas une valeur sûre... La cliente ayant refusé de payer pour ses chevaux depuis 2009, nous devons régler les frais d'entretien des animaux »
L’affaire a été renvoyée en délibéré au 14 janvier.
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