Plus d'une trentaine de militants de l'association Greenpeace manifestent ce midi devant le tribunal de grande instance de Cherbourg (Manche).
Une nouvelle opération surprise et très médiatique après le blocage des accès du chantier de l'EPR mené lundi 2 mai à Flamanville.
Et c'est justement pour soutenir la quinzaine de militants, gardés à vue suite à l'opération sur le chantier et surtout à leur intrusion dans un périmètre interdit, que cette mobilisation est organisée.
Les gardés à vue doivent être présentés dans la journée au parquet. Des renforts de police ont d'ailleurs été déployés autour du tribunal.
Deux options sont possibles : soit le procureur décide d'une comparution immédiate, soit il renvoie l'affaire lors d'une audience programmée le 16 juin prochain.
Dans les deux cas, les militants pourraient être poursuivis pour entrave à la liberté de travail, entrave au bon fonctionnement d'un chantier et mise en danger de la vie d'autrui.
Les autres manifestants présents, qui ont aussi participé à l'opération du lundi 2 mai, risquent également des poursuites. Ils seront jugés le 16 juin au tribunal de Cherbourg.
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