L'organisation de défense de la presse relève que "c'est dans le monde arabe que des changements importants ont marqué la liste des prédateurs 2011" avec le départ des présidents tunisien et égyptien. Dans le même temps, dans "quatre pays (Syrie, Libye, Bahreïn, Yémen), le travail d'obstruction de l'information a été jusqu'au meurtre".
Citant la Birmanie et le Vietnam, RSF note que "certains dirigeants ont été remplacés, sans que cela ne remette en cause le système liberticide qu'ils incarnaient". "L'onde de choc du Printemps arabe n'est pas sans effet sur la politique menée par les prédateurs chinois, le président Hu Jintao, et azerbaïdjanais, le président Ilham Aliev, qui craignent un effet de contagion", remarque encore RSF.
Pour l'ONG, "d'autres prédateurs restent tragiquement égaux à eux-mêmes : les présidents Issaias Afeworki, en Erythrée, Gourbangouly Berdymoukhamedov, au Turkménistan, Kim Jong-il, en Corée du Nord, dirigent les pires régimes totalitaires du monde".
RSF cite encore Mahmoud Ahmadinejad, réélu à la présidence de la République islamique d'Iran en juin 2009, et le guide suprême Ali Khamenei, "maîtres d'oeuvre d'une répression implacable".
Reporters sans frontières souligne l'entrée dans cette liste d'un nouveau nom, celui au Honduras du propriétaire terrien Miguel Facussé Barjum, dont les milices "ont les coudées franches pour mater la presse d'opposition avec la complicité régulière de l'armée et de la police".
Pour RSF, le Pakistan et la Côte d'Ivoire vont aussi demeurer deux des priorités de l'année.
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