Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a estimé dimanche qu'une attaque chimique ou bactériologique faisait "partie des risques" que court la France mais que "toutes les précautions sont prises" pour l'éviter.
Ce type d'attaque "fait partie des risques que nous devons prendre en considération" mais "c'est très compliqué d'utiliser l'arme chimique à partir d'un territoire sur un autre", a souligné M. Le Drian sur Europe 1. "Toutes les précautions sont prises pour éviter ce type de risque", a-t-il ajouté.
Le ministre a exhorté les factions libyennes rivales de Tripoli et Tobrouk à aboutir à un accord pour former un gouvernement d'union nationale, afin de stopper l'expansion du groupe Etat islamique dans ce pays.
"Il faut permettre un accord intralibyen entre ces deux factions qui se battent sinon ce sera la victoire de Daech (acronyme de l'EI en arabe)", a-t-il dit sur la radio Europe 1, neuf jours après les attentats revendiqués par l'EI qui ont fait 130 morts à Paris. "Il y a urgence () Daech prend des territoires à partir de Syrte et essaie de descendre vers des ressources pétrolières", a-t-il ajouté.
Le ministre a par ailleurs annoncé que le porte-avions français Charles de Gaulle, déployé en Méditerranée orientale, pourrait engager dès lundi ses chasseurs contre le groupe Etat islamique (EI) en Syrie. "Il sera opérationnel dès demain () en mesure d'agir à partir de demain (lundi)", a déclaré M. Le Drian sur Europe 1, neuf jours après les attentats de Paris revendiqués par l'EI qui ont fait 130 morts et 350 blessés.
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