Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a fait état jeudi d'une "ouverture" dans la position de la Russie dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI), dont elle a commencé à bombarder les positions comme le fait déjà la France.
"Il y a une ouverture, si on peut dire, des Russes, nous pensons qu'elle est sincère et il faut rassembler toutes nos forces" contre l'Etat islamique, a déclaré M. Fabius à la radio France Inter.
"Lorsque le président Poutine a fait la proposition d'une grande coalition (pour agir en Syrie), c'était début septembre. Nous avions dit, le président (François Hollande) et moi-même - c'était à l'ONU - que c'était une bonne idée, à condition que la Russie se concentre contre Daech (acronyme arabe de l'EI) et non pas contre les islamistes modérés. Il semble que là, il y ait une évolution", a déclaré M. Fabius.
"Nous allons d'ailleurs le vérifier jeudi, parce que nous allons rencontrer le président Poutine. Et si c'est le cas, ce serait une bonne chose, parce qu'il faut unir toutes nos forces contre Daech", a-t-il ajouté.
Le président Hollande, accompagné de Laurent Fabius, rencontrera Vladimir Poutine le 26 novembre, deux jours après avoir rencontré Barack Obama, dans le cadre de la lutte contre l'EI et du règlement de la situation en Syrie, a annoncé mardi la présidence française.
Le fief de l'Etat islamique en Syrie, Raqa, a été la cible mercredi de bombardements russes et de nouveaux raids français, qui ont tué 33 de ses combattants en 72 heures.
L'EI a revendiqué les attentats de Paris, qui ont fait 129 morts et 352 blessés vendredi, et le crash au-dessus de l'Egypte en octobre d'un avion russe, qui a coûté la vie aux 224 personnes à bord.
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