Lundi 16 novembre, les enseignants ont retrouvé leurs élèves après un week-end difficile et certains ont fait le choix d'aborder le sujet des attentats avec eux.
"Certains se confient"
"Les élèves ont tous exprimé le besoin d'en parler", confie Julien Lachèvre, professeur de français à Barentin et Yvetot. "Certains élèves se sont même confiés, précise Pierre Boiteau, professeur d'histoire-géographie au lycée des Bruyères. En tant que professeur d'histoire-géographie, il me paraissait évident de consacrer une partie du cours à cela."
Julien Lachèvre, lui, a laissé parler ses élèves avant de faire le point sur les rumeurs et la désinformation. "Les élèves ressentent le besoin d'être rassurés, ils craignent d'être concernés", confie Pierre Boiteau.
Dans les deux établissements, la minute de silence observée lundi midi a été très respectée. "Nous avions reçu un mail de la ministre de l'Éducation nationale qui nous donnait des pistes sur la façon d'organiser le débat avec nos élèves en fonction de leur niveau scolaire", indique le professeur de français. Une aide précieuse pour ces enseignants pas vraiment formés à ce genre d'intervention.
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