La passion des petites bêtes ne date pas d’hier pour Nicolas Moulin. Celui qui est devenu entomologiste l’affirme sans hésiter : « C’est une passion ! » Une passion qui a commencé il y a des années. « Je suis tombé dedans lorsque j’étais tout petit. Je crois que je m’y suis intéressé naturellement et j’ai vite été entouré d’insectes que ce soit à l’école ou lorsque j’étais en vacances en montagne ou à la campagne. J’élevais même des insectes dans ma chambre, mais ce n’est pas très bon pour la sociabilisation», s’amuse Nicolas Moulin.
Une activité saisonnière
Une passion qu’il entretient jusqu’à entreprendre des études de biologie. « J’ai enchaîné les stages pendant mes études et je me suis aperçu qu’on ne pouvait plus rien m’apprendre, alors j’ai créé mon entreprise », raconte ce Parisien d’origine, qui a rejoint Bihorel il y a neuf ans. Il a vite embauché une collaboratrice. «Notre activité est presque saisonnière : l’été nous sommes sur le terrain, nous posons des pièges, les relevons, faisons du suivi de population pour les marchés publics et l’hiver, nous analysons les données et rédigeons les rapports.» Une activité qui laisse du temps libre, notamment en hiver.
Grâce à un appel au don au printemps dernier sur une plateforme de financement participatif, Nicolas Moulin part dans deux semaines au Gabon pour étudier l’écologie et la taxonomie des mantes - sa spécialité - avec pour objectif de découvrir de nouvelles espèces. Et lorsque l’on sait que l’on dénombre déjà plus de 37 000 espèces d’insectes en France, on se dit que l’on n’est pas à l’abri d’une nouvelle découverte...
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