Une série de perquisitions et d'interpellations ont eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi au sein de l'agglomération grenobloise et dans un quartier toulousain où a vécu Mohamed Merah dans le cadre de l'état d'urgence décrété après les attentats de Paris, selon une source proche du dossier.
Cette opération antiterroriste, similaire à d'autres menées ailleurs en France, notamment à Toulouse, concernait des dossiers "pas encore judiciarisés", à mi-chemin entre délinquance de droit commun et radicalisme, a-t-on précisé de même source. Elle n'avait pas de lien direct avec l'enquête sur les attentats de Paris.
L'opération a été menée notamment à Grenoble, Saint-Martin d'Hères et Echirolles. Selon le quotidien Dauphiné Libéré, "plus d'une demi-douzaine de personnes" ont été interpellées, des armes saisies ainsi que de l'argent.
Au moins trois personnes ont également été placées en garde à vue, après une perquisition conduite dans le cadre de l'état d'urgence, dans la nuit de dimanche à lundi, dans un quartier toulousain où a vécu Mohamed Merah, a-t-on appris auprès du parquet. Cette opération s'est déroulée en plusieurs lieux de La Reynerie, dans le quartier toulousain du Mirail, où a vécu l'islamiste Mohamed Merah.
Cette "perquisition administrative" a été menée sous la direction du préfet, en application de l'état d'urgence décrété au niveau national par le président François Hollande après les attentats à Paris vendredi soir, a-t-on précisé de même source.
La perquisition a donné lieu à la saisie d'objets illicites, dont une arme et du cannabis, conduisant à l'interpellation et le placement en garde à vue "de trois ou quatre personnes", a précisé cette source au parquet de Toulouse.
En mars 2012, Mohamed Merah avait tué sept personnes au nom du jihad à Toulouse et Montauban: trois militaires ainsi qu'un professeur et trois jeunes élèves d'une école juive.
Plusieurs perquisitions de ce type ont été menées en France et dans l'agglomération toulousaine depuis les attentats, a ajouté la source à l'AFP.
Les résultats d'une perquisition dimanche soir à Bobigny (Seine-Saint-Denis) n'ont pas été communiqués dans l'immédiat.
Après les attentats qui ont fait 129 morts, selon un bilan encore provisoire, un appel à témoin pour tenter de trouver un homme de 26 ans a été lancé par les autorités françaises, la justice belge diffusant de son côté un mandat d'arrêt international.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousA lire aussi
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.