Les choses se sont brouillées avec l'élargissement de l'Europe. En 1990, une nouvelle 'convention Schengen” s'étendait à des pays moins vigilants. Puis, en 2007, à des Etats problématiques d'Europe centrale, véritables passoires devenant la 'frontière” de l'UE. Restent à venir la Roumanie, la Bulgarie, Chypre...
Une circulation limitée
Tout étranger non-Européen recevant un visa Schengen dans l'un des pays membres, obtient le droit de circuler à travers toute l'Europe. D'où le clash de ce mois d'avril avec l'Italie, à propos des 25 000 immigrants clandestins arrivés par Lampedusa. Ne voulant pas essayer de les rapatrier dans leur pays d'origine, le gouvernement Berlusconi a choisi de leur donner des visas Schengen. Les immigrants se sont aussitôt dirigés en masse vers la frontière française... Paris a alors fermé celle-ci, allant jusqu'à suspendre le trafic ferroviaire avec Vintimille. Puis des ministres français se sont mis à évoquer l'idée de suspendre aussi le fonctionnement du système Schengen ! Ce qui a suscité un tollé à Bruxelles. Suivi d'un démenti de l'Elysée : il n'était plus question de sortir de Schengen, mais seulement de réviser les clauses de sauvegarde sur la libre circulation des personnes en Europe, afin de pouvoir rétablir le cas échéant des contrôles aux frontières nationales.
Une circulation limitée
Tout étranger non-Européen recevant un visa Schengen dans l'un des pays membres, obtient le droit de circuler à travers toute l'Europe. D'où le clash de ce mois d'avril avec l'Italie, à propos des 25 000 immigrants clandestins arrivés par Lampedusa. Ne voulant pas essayer de les rapatrier dans leur pays d'origine, le gouvernement Berlusconi a choisi de leur donner des visas Schengen. Les immigrants se sont aussitôt dirigés en masse vers la frontière française... Paris a alors fermé celle-ci, allant jusqu'à suspendre le trafic ferroviaire avec Vintimille. Puis des ministres français se sont mis à évoquer l'idée de suspendre aussi le fonctionnement du système Schengen ! Ce qui a suscité un tollé à Bruxelles. Suivi d'un démenti de l'Elysée : il n'était plus question de sortir de Schengen, mais seulement de réviser les clauses de sauvegarde sur la libre circulation des personnes en Europe, afin de pouvoir rétablir le cas échéant des contrôles aux frontières nationales.
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