Pharmacien, Marie se trouvait dans un bar au 41 rue de Charonne, à quelques centaines de mètres de l'endroit où a eu lieu l'une des fusillades mortelles (au numéro 90), ce vendredi 13 novembre. « Je prenais un verre avec un ami quand nous avons entendu plusieurs détonations. Mais il n'y a pas eu de mouvement de panique. Tout le monde a pensé que c'était des pétards », raconte la jeune femme qui a grandi à Caen. Progressivement, les clients ont été alertés de la situation, par les réseaux sociaux notamment. « Je recevais des SMS de copines qui me demandaient si j'allais bien », indique Marie.
Une demi-heure plus tard, la terrasse était vidée de tous ses clients et l'établissement fermé.
Corentin, originaire d'Angoville-sur-Ay, près de La Haye-du-Puits dans la Manche, avait lui aussi prévu de sortir avec quelques amis hier soir, dans le Xe arrondissement. Ils projetaient de dîner au Petit Cambodge. Écoutez son témoignage.
Corentin
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